11 Jan 2019 / Article
Pour s’en sortir dans un contexte difficile, les fabricants de produits de grande consommation et les enseignes de distribution ont-ils d’autre choix que de relancer la guerre des prix ? Oui, nous répond un recueil de témoignages : il leur faut miser sur l’excellence opérationnelle.
« 80% du succès d’un distributeur dépend de l’exécution et 20% de la stratégie ». Cette phrase, prononcée par Luc Vandevelde quand il était président du conseil de surveillance de Carrefour, met clairement l’accent sur ce que sont, encore en 2012, les enjeux de l’Excellence Opérationnelle.
Quels sont les tenants de cette excellence opérationnelle ? Il s’agit avant tout de tout ce qui fait le quotidien des fabricants et des enseignes : bâtir plus efficacement ses assortiments en fonction des zones de chalandises, éviter les ruptures de produits,mieux gérer les promotions en magasin, ou encore renforcer la qualité de son merchandising…
« A cause d’une exécution perfectible, les acteurs de la grande consommation laissent échapper des ventes et de la marge » peut-on ainsi lire en introduction du carnet, qui constate qu’outre-manche la Grande-Bretagne nous montre l’exemple en prouvant qu’il est possible « d’éviter de gaspiller jusqu’à 70 000 tonnes de produits » en améliorant l’exécution à tous les niveaux.
Les progrès possibles sont nombreux et chaque acteur dans le carnet (parmi lesquels Danone, Aoste ou encore Schiever…) à l’occasion de développer sa vision. Donner plus de pouvoir aux équipes terrain remporte de nombreux suffrages. Mais au-delà des hommes et du pouvoir de décision, ce sont aussi les outils informatiques dont la pertinence est interrogée. Avec pour eux deux impératifs à tenir : l’immédiateté et la personnalisation.
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